Green Nagasaki, un rappeur prêt à surprendre l’hexagone

Green Nagasaki, un rappeur prêt à surprendre l’hexagone

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Les premiers essais de Green partent de délires avec les potes, ce qui était plus une manière de se chiller au début ont très tôt contribuer à roder sa technique.  » Green était intraitable en freestyle « , la plupart de ses anciens collègues de lyçée le scandent fort, très tôt l’Mc enregistre des titres en studio et fait mouche. Le rappeur d’origine togolaise compris vite qu’il pouvait facilement placer des morceaux de qualité et tenter d’imposer sa touche dans son pays. Sa spécialité ? Une voix rauque et charismatique, il pouvait tenir des prods longtemps avec son flow dynamique et saccadé. Il s’impose très jeune parmi les gabarits du game loméen (Lomé, capitale du Togo) avec un flow imposant et des lyrics en français recherchés. A base de feat avec les meilleurs de son pays, il pourra commencer à forger sa petite notoriété, mais très vite, il va faire l’unanimité.

 

credit photo : Jonathan Paventa

 

 

Le terrain de jeu de Green était l’égotrip, c’est donc à base de cascades syllabiques et de punchs endiablées qu’il développe sa technique. C’est avec les instrumentaux de Booba qu’il a commencé à gratter des textes depuis 2005. A l’époque, il forme son groupe SMG (Self Made Gangsters) et enchaîne les sessions studios donc très bien entourés, il côtoie régulièrement aussi des icônes de la musique rap togolaise comme Kollins ou Mic Flammez. Si il y a une anecdote à garder de son parcours, c’est bien sa rencontre avec Wiz Khalifa à Paris. C’est grâce à une connaissance à lui, Eva Felton et au Taylor Gang Parisien, qu’il rencontre son idole Wiz Khalifa dans les coulisses de son concert à Paris, dans le cadre d’une tournée européenne. Il passera beaucoup de temps avec Wiz et échangera assez avec le rappeur, sûr qu’il n’est pas prêt d’oublier ce moment. Evidemment Wiz Khalifa fait partie de ses influences musicales en plus de  Young Thug, Lacrim, Ice Prince ou encore Jhene Aiko.

 

credit photo : Jonathan Paventa

 

Sa mobilité entre Paris et Lomé va sans doute lui permettre d’élargir sa vision et de se projeter,  il concocte sur Lomé son premier EP de de 7 titres « GreenMvde » sur lequel des titres comme « Esclave » ou « Victory » font fureur. Lorsqu’il monte en France, le kickeur n’y va pas par le dos de la cuillère, il fait des scènes entre Toulouse, Auxerre et Paris mais c’est à Caen qu’il élut domicile pour poursuivre ses études. Il reste longtemps en standby avant de décider en 2019 de servir sa sauce à la France entière : un rap aux ambiances tantôt festives tantôt sad, et déconseillé aux hypocrites quand il est hardcore. Même à travers des rimes très égotrips, il se plaît à ressortir les effets de l’hypocrisie morale, humaine et même politique. Son style très atypique  se caractérise par une interprétation chargée d’émotions, de cynisme, de provocations et surtout de vérités crues. C’est ce qu’on peut découvrir à travers ses freestyles lâchés à la fin de l’année 2019, « Honnêtement » et « Waldo », mais l’Mc en a encore à donner. Pour 2020, il annonce sur ses réseaux déjà pas mal de titres pour ses fans qui en redemandent. Si il a eu déjà l’occasion de teaser l’excellent « Wooh » sur l’instagram de notre média, il n’ a certainement pas finit de surprendre et l’été promet d’être chaud de son côté…

 

 

 

 

 

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Jude Badombena

Un féru de la finance, qui passe ses temps libres à gratter des articles et explorer le fameux trésor caché du digital...

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